Le 7 janvier, la CFDT et l’Unsa ont demandé à l’exécutif d’y renoncer avant une nouvelle réunion vendredi 10 janvier avec le Premier ministre sur le thème du financement des retraites. Ces discussions auront pour but de «trouver ensemble des solutions qui permettent que le système soit durable» et «s’il y avait des meilleures solutions (…) que l’âge pivot, on les prendrait», a déclaré Mme Pénicaud sur RMC et BFMTV. La ministre du Travail a souhaité «qu’on trouve un moyen (…) par toutes les solutions nécessaires», qu’elles soient «alternatives» ou «complémentaires à l’âge pivot».
En attendant, l’avant-projet de loi transmis au Conseil d’État comprend bien cette mesure controversée. «Pour l’instant, dans le texte, il y est», a-t-elle confirmé. Mais cela «ne préjuge pas» du contenu final de la réforme. «Il y a une technique législative, il faut envoyer le texte à l’avance, c’est forcément celui sur la position du gouvernement et après on peut le changer», a-t-elle expliqué.
Elle a également expliqué que la grève d’un mois à la SNCF prouvait bien que les cheminots et autres grévistes de nos campagnes sont des privilégiés qui sont capables de se passer de salaire pendant 1 mois.
« Moi, si on me retire mes 10000€ de salaire, je suis à la rue, je n’ai aucune économie, je mange d’ailleurs des pâtes à partir du 20 du mois »
Propos recueillis par MaxZeFox, journaliste professionnel.