Jean Poulet, un breton de 23 ans et vegan assidu depuis la fin de son adolescence, en a marre de porter en lui ce qui lui répugne le plus. Suivant de près les progrès de la médecine et plus particulièrement de la chirurgie actuelle, le jeune homme a contacté un chirurgien renommé afin de savoir ce qu’il était possible de faire pour l’aider. Selon ce dernier, ce changement est possible mais pas intégralement et n’est pas sans conséquences. En effet, le substitut qui serait intégré à proximité de son cerveau permettrait une stimulation des neurones, et le jeune homme pourrait alors se rendre compte de sa bêtise, voire même être attiré par l’odeur de la viande. Second problème, les insectes, le prenant pour un légume, viendraient en masse pour tenter de le polliniser. Dernier gros soucis, le substitut étant en partie réalisé grâce à l’ADN de la courgette, quelques-uns de ces légumes risqueraient d’apparaître sur l’homme en question: « Une situation sans doute gênante car il faudra dénicher des sous-vêtements adaptés, et la pratique sexuelle deviendra quasi impossible, sauf avec d’autres légumes ». Dirigeons-nous vers une nouvelle ère « d’hommes courgette » ?