Alors que les tensions sont de plus en plus grandes en France, la Bretagne et la Normandie ont annoncé avoir pris une décision forte dans le cadre de la lutte contre le radicalisme : enlever le sarrasin de leurs crêpes, véritable fleuron local de la gastronomie !
La droite et l’extrême-droite françaises saluent cette décision « pleine de bon sens » qui « réaffirme la prépondérance de la république sur une quelconque religion, particulièrement sur celle des trafiquants de chameaux et des accrocs du thé à la menthe ».
En effet de nombreux patriotes considèrent que la présence de sarrasin dans leurs crêpes est en fait un véritable fer de lance de l’islam radical en France, la face émergée de l’iceberg de l’islamisation française ! Sans oublier le vivant rappel de l’issue tragique des Croisades que cela représente, « la faute aux muzz comme toujours » selon Bohémond Tancred Saint-Gilles, secrétaire de l’association « de la boxe à la masturbation, je n’utilise que la droite ! ».
De plus sa seconde appellation, celle de « blé noir », fait également bondir l’ensemble de la droite française car selon elle c’est là « la preuve incontestable de l’existence d’un complot africano-berbère de soumission de la France ».
Mais alors comment remplacer le sarrasin, ce blé noir particulièrement apprécié jusqu’ici ? Jean-Charles Martel de Poitiers, agriculteur à Sens-Sur-Napade, nous donne la solution : « par du blé français et patriote, cultivé sur une terre vierge de cultures étrangères et uniquement arrosée par de la pluie venant de nuages qui ont toujours fais des détours pour ne pas passer au-dessus de l’Afrique ou de l’Orient ! »
Par ailleurs le collectif des « français qui ne mangent du porc » a proposé de renommer cette spécialité culinaire « crêpe au bon français ».