L’information choque d’autant plus qu’elle intervient très peu de temps après les dernières déclarations de Donald Trump qui, pour rappel, a émis la proposition d’armer les enseignants de son pays afin que ces derniers puissent intervenir rapidement en cas de « gros débordements » de la part d’élèves armés.
Comme il est dit dans le titre, la France pense à former ses enseignants aux techniques de combat. Ou du moins, le débat a été lancé pour qu’au minimum deux membres du personnel de chaque établissement scolaire suive une formation dans le but de pouvoir gérer des situations délicates. Ces derniers, la France également a été le témoins de plusieurs agressions, plus ou moins sévères, de professeurs par des élèves. Mais pour la majorité des directions questionnées, cette mesure n’est pas un réel besoin: « Les rapports professeurs/élèves risquent de se dégrader ou, en tout cas, il y aura une perte de confiance entre les deux parties. Or, c’est l’inverse que nous voulons », signale Marie, directrice d’une école secondaire à Champiny-le-Tilleul. Pour Régis, professeur de français dans un établissement voisin, le constat est le même: « Il y a un fossé qui se crée entre l’enseignant et l’élève. Se méfier les uns des autres n’améliorera pas la situation ».
A l’heure actuelle, aucun parlementaire n’a encore abordé publiquement le sujet. Il faudra encore attendre quelques jours afin de savoir à quoi les discussions auront abouti.