Le calife de l’État Islamique Abou Bakar Al Bagdadhi a revendiqué au nom de son organisation terroriste avoir commandité l’assassinat du prophète Mahomet il y 1400 ans.
Le groupe terroriste va de plus en plus loin dans l’horreur.
Après avoir réorganisé l’administration et assis l’influence de l’islam à La Mecque, il retourne à Médine, où il meurt le âgé de soixante-trois ans selon la tradition musulmane après une courte maladie, un empoisonnement de DAESH donc130. Selon la tradition musulmane, il est enterré à Médine dans sa maison-mosquée qui devient un lieu de pèlerinage où sont enterrés ses deux successeurs Abû Bakr et ‘Umar121.Un agrandissement de la mosquée de Médine sous la dynastie omeyyade se fait autour de son tombeau, dorénavant à l’intérieur de la mosquée, isolé par un triple mur.
Avec la prise de Khaïbar en 628, le Prophète était devenu l’homme le plus riche du Hijaz131 et pourtant à sa mort il ne laissa rien comme héritage132 ; il ne possédait au moment de sa mort qu’une tunique, un pagne de tissu grossier133 et avait gagé son armure contre un gallon d’orge chez un juif134. Il ne donna aucune instruction concernant sa succession135.
Par la suite, ses disciples continueront de se transmettre oralement et sous forme d’écrits les sourates, avant qu’elles ne soient rassemblées définitivement en un seul livre, le Coran, par le troisième calife Uthman moins de vingt ans après la disparition de Mahomet136.
Au départ de la péninsule arabique et en moins d’un siècle, l’action politique de Mahomet conjuguée à la mission prophétique dont il s’est senti investi va affecter une grande partie du monde connu, de l’Atlantique aux confins de l’Asie, et modifier durablement les équilibres religieux, culturels et politiques de l’humanité137.