« Ah la salope ! Elle m’a piqué ! »
Comme de nombreux Français cet été, Emmanuel Macron a quitté Paris et a pris une bonne semaine de repos à Brégançon, loin des tumultes de la capitale.
Pourtant, entre les dîners avec Sarko et les balades en jet-ski, Manu a (enfin ?) rencontré un problème partagé par ses concitoyens durant la période estivale : les piqûres d’abeille.
Pour faire face à ce fléau et pouvoir glander au bord de la piscine tranquille l’année prochaine, le président a activé ses réseaux pour faire passer une loi « nécessaire » : autoriser de nouveau les néonicotinoïdes, pesticide fatal pour les insectes et en particulier les polarisateurs tels que les abeilles.
Sous couvert d’aider les producteurs de betteraves à sucre, qui n’arrive plus à joindre les deux bouts depuis qu’on leur a enlevé leur bazooka chimique que sont ces néonicotinoïdes, le Président espère ici que cette mesure écocide sera appréciée par les gens qui votent : ceux qui partent en vacances ainsi que ceux qui font pousser des betteraves avec une carte à la FNSEA.
Par la même occasion, cette loi lui permet de se foutre copieusement de la gueule de sa ministre de la Transition Écologique, Barbara Pompilli, qui avait par le passé (lorsqu’elle était écolo, puis socialiste) poussé en faveur de cette interdiction, car « le miel c’est trop bon sérieux, ça ferait chier si y en a plus dans 5 ans ».
Les aléas de la politique étant ce qu’ils sont, les producteurs de bœuf sont aujourd’hui en train d’élaborer un plan pour qu’Emmanuel Macron se fasse mordre par une vache au prochain salon de l’agriculture afin de pouvoir de nouveau les nourrir à base de farine animale.
Un sacré coup dur pour les vendeurs d’aspi-venin.
Clitorin De Menfairpieds-Clavicule