Décor inhabituel pour un lundi matin à Bruxelles: les rues habituellement bondées sont désertes, les rideaux des magasins sont baissés. On se croirait presque un jour de « dimanche sans voitures », les hipsters à vélo en moins.
La FGTB s’est déclarée « satisfaite de la mobilisation de ses affiliés », qui ont « […] répondu en masse au préavis de grève » et « […] foutu un beau bordel » (sic). Raymonde, pasionaria des grèves de fin 2014, s’est réjouie de « [n’avoir pas dû] utiliser la force pour faire fermer des magasins« .
Les policiers et militaires bruxellois se disent, quant à eux, déçus de n’avoir pas pu utiliser le comité d’accueil qu’ils avaient réservé à d’éventuels manifestants: auto-pompes et grenades lacrymogènes seront ramenées ce soir à la caserne sans avoir été utilisées.