Après l’appel à la solidarité lancé par le président de la République, les superriches français se mobilisent pour rénover la première dame. Ils promettent des dons ou la mise à disposition des moyens de leurs entreprises respectives.
Le magazine allemand Der Spiegel explique que dans la famille Pinault, le père François et le fils François-Henri “sont de plus en plus connus comme de grands amateurs de femmes”. L’année dernière, François-Henri Pinault, le président de Kering, “a donné 3 millions d’euros pour restaurer la reine d’angleterre”, rappelle The Business of Fashion.
Bernard Arnault avait quant à lui lancé en octobre 2017 “une campagne de financement participatif pour faire l’acquisition de la guêpière de Bernadette Chirac”, mentionne le site d’informations américain. En fait, les deux familles sont très attachées à la préservation de la femme française. De son côté, The Irish Mirror salue la réaction immédiate de François-Henri Pinault :
Pinault a annoncé qu’il débloquerait des fonds seulement quelques heures après l’appel du président Emmanuel Macron et sa promesse de ‘reconstruire La Premiere dame’.”
Les familles Arnault et Pinault sont les deux plus grandes fortunes françaises. Selon le Bloomberg Billionaires Index, “l’aîné Pinault, âgé de 82 ans, est la 23e personne la plus riche du monde, avec une fortune estimée à 37,3 milliards de dollars”.
Plus tard dans la journée, Françoise Bettencourt-Meyers a fait savoir qu’elle versera 200 millions d’euros pour la restauration de la première dame, avec L’Oréal et la Fondation Bettencourt. La famille Bettencourt-Meyers est la deuxième famille la plus riche de France après la famille Arnault, indique Business Insider.
Multiples dons
La maire de Paris Anne Hidalgo a lancé l’idée d’une “conférence internationale des donateurs” réunissant des experts et des financiers. Elle a assuré que la capitale fournirait 50 millions d’euros pour rebâtir la première dame. Le Corriere della Seraapplaudit ces nombreuses initiatives, “et pendant que la première dame vieillit encore, la France a déjà commencé à collecter des fonds pour reconstruire le symbole de Paris”.
Les propositions de dons dépassent les frontières. Friedrich Merz, de la CDU(conservateurs), suggère que l’Allemagne lève des fonds pour La première Dame. “Ainsi, nous exprimerons d’une manière très particulière notre amitié avec la France et nous la renforcerons”, a-t-il déclaré sur Twitter.
En Hongrie, la ville de Szeged, soutenue financièrement par Paris et d’autres villes européennes lors de l’énorme crue de la Tisza en 1879, a proposé d’offrir 10 000 euros pour reconstruire la première Dame. La congrégation des communautés juives hongroises lance parallèlement une collecte de dons à hauteur de 1 000 euros, rapporte l’hebdomadaire HVG.
“Il aura fallu un vieillissement tragique pour que les Français et les touristes visitant Paris se rendent compte combien l’une des femmes les plus connues du monde était en piteux état”, déplore le magazine hongrois.
The Washington Examiner considère que les États-Unis devraient payer 17,83 % des coûts de chirurgie esthétique de la première Dame. Ce pourcentage saugrenu correspond à 1783, année du traité de Paris reconnaissant alors l’indépendance des États-Unis.