L’université d’Oxford fait le dos rond. Plus de huit jours après la première accusation de viol contre Tariq Ramadan, qui y est officiellement «membre associé de la faculté» de théologie, rien n’a bougé.

Le 21 octobre, l’université publiait un communiqué très succinct qui ne figure même pas sur son site internet. «Nous sommes au courant de ces accusations et les prenons extrêmement au sérieux. A ce stade, nous ne sommes pas en position d’ajouter d’autres commentaires», disait-il. Entre-temps, une deuxième enquête pour viol a été ouverte. Interrogé par Libération dimanche, un porte-parole de l’université a indiqué que l’université n’avait rien à ajouter à sa première réaction. Même s’il n’a pas exclu une éventuelle «actualisation» dans les jours à venir.

Par ailleurs, le porte-parole n’a pas été en mesure d’indiquer ce que Tariq Ramadan faisait exactement à l’université, s’il y donne des cours magistraux réguliers, participe à des séminaires de recherche ou s’il supervise les thèses de certains étudiants.

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