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jeudi, février 13, 2025

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Alerte info: Banksy a repeint la liberté guidant le peuple en soutien au 17 novembre

L’article Banksy vient de frapper l’un des coups les plus terribles de son histoire. Il vient de réussir, pendant des travaux dans une aile du musée du Louvre, de réussir à repeindre sur le travail de Delacroix « La Liberté guidant le Peuple » en y ajoutant des gilets jaunes.

Il a ensuite posté sur Instagram le message suivant:

« Peuple Français, la liberté doit guide à nouveau votre peuple, renversez votre pouvoir, placez un gilet jaune sur votre tableau de bord ce 17 novembre et poussez le pouvoir à rendre les armes. Le peuple vaincra »

La Liberté guidant le peuple est une huile sur toile d’Eugène Delacroix réalisée en 1830, inspirée de la révolution des Trois Glorieuses. Présenté au public au Salon de Paris de 1831 sous le titre Scènes de barricadesnote 1, le tableau est ensuite exposé au musée du Luxembourg à partir de 1863 puis transféré au musée du Louvre en 1874 où il fut l’un des plus fréquentés1. En 2013, il est la pièce majeure de l’exposition La Galerie du temps au Louvre-Lens.

Par son aspect allégorique et sa portée politique, l’œuvre a été fréquemment choisie comme symbole de la République française ou de la démocratie.

L’œuvre assez imposante fut réalisée entre les mois d’octobre et de décembre 1830. La scène se passe à Paris, comme l’indiquent au lointain les tours de la cathédrale Notre-Dame que laissent apparaître les fumées à l’arrière plan. Une foule d’émeutiers franchissent une barricade. Au premier plan, associés aux matériaux – pavés et poutres – qui forment cette barricade, les corps de soldats morts apparaissent tordus et désarticulés. L’un gît nu. Un ouvrier ou un paysan blessé, foulard noué sur la tête, émerge des décombres, le corps et le regard tendus vers une femme du peuple, coiffée d’un bonnet phrygien dont s’échappent des boucles. Celle-ci, représentée en pied, occupe de fait la place principale. Elle brandit du bras droit par la hampe un drapeau tricolore qui occupe l’axe médian de la toile, et tient dans sa main gauche un fusil à baïonnette. Sa poitrine est en partie découverte. On distingue quatre autres personnages aux abords de la barricade : deux enfants des rues – l’un, à droite, coiffé d’un béret brandissant des pistolets de cavalerie, la bouche ouverte sur un cri, l’autre, à l’extrême gauche, coiffé d’un bonnet de police s’agrippant au pavé – un homme, coiffé d’un haut-de-forme, laissant penser que c’est un bourgeois, mais portant le pantalon et la ceinture des ouvriers, les genoux sur la barricade ; et un ouvrier portant un béret, un sabre briquet à la main et sa banderole sur l’épaule. Derrière, on peut voir un élève de l’École polytechnique portant le traditionnel bicorne. Les principaux protagonistes s’inscrivent dans un triangle dont le sommet est le drapeau. Les couleurs dominantes, le bleu, le blanc et le rouge, émergent des teintes grises et brunes. La lumière semble provenir du côté gauche. Les couleurs chaudes dominent le corps des émeutiers.

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