Dans une décision sans précédent, l’Élysée a annoncé hier soir que le 10 septembre n’existerait pas cette année. Selon le communiqué officiel, le calendrier national passera directement du 9 au 11 septembre, une mesure censée « assurer la continuité de la République et préserver l’ordre public ».
Une journée effacée du calendrier
Le gouvernement justifie cette suppression par des « raisons exceptionnelles de sécurité ». Mais pour beaucoup, il s’agit d’une manœuvre visant à court-circuiter la mobilisation massive prévue le 10 septembre, au cours de laquelle syndicats, associations et collectifs citoyens avaient promis de « bloquer la France entière ».
« Plutôt que de répondre aux revendications, le président préfère supprimer la date », ironise un représentant syndical. Sur les réseaux sociaux, le hashtag #OùEstPasséLe10 est rapidement devenu viral.
Réactions en chaîne
Les partis d’opposition dénoncent un « coup de force digne d’une dystopie ». Certains juristes soulignent également qu’aucune disposition constitutionnelle ne permet de supprimer un jour du calendrier à la demande de l’exécutif.
À l’international, la nouvelle prête à sourire. Plusieurs médias étrangers comparent déjà la France à une « république magique » où le temps peut être modifié pour des raisons politiques.
Et maintenant ?
La suppression du 10 septembre crée de nombreuses questions pratiques :
Que deviennent les rendez-vous prévus ce jour-là ?
Les salaires et congés seront-ils ajustés ?
Comment les logiciels et administrations géreront-ils cette absence de date ?
Malgré ces incertitudes, le gouvernement affirme que « tout a été anticipé ». Les opposants, eux, promettent de reporter leur mobilisation… au 11 septembre mais un projet de décret va permettre d’annuler aussi le 11.
