Jean-Michel Blanquer a proposé cette semaine ses pistes de réforme pour l’éducation nationale, afin de créer une « école de la confiance ».

Les propositions d’augmentation des postes et des budgets avancées par l’opposition ayant été qualifiées d’ « inepties dignes des pires gitans d’extrême-gauche » par le Président lui-même, Jean-Michel Blanquer a préféré centrer ses réformes sur l’apprentissage de l’identité nationale, notamment en imposant le double chant de la Marseillaise à chaque cours (dans le sens normal au début de l’heure, puis une nouvelle fois à l’envers à la fin afin d’en révéler les symboles reptiliens francs-maçons cachés), le placement de drapeaux français, européens, de l’OTAN et LGBT dans chaque classe, et enfin, mesure phare, la mise en place de répliques grandeurs nature en carton du Président, également dans chaque classe.

Le ministre justifie sa mesure : « Nous avons grandement appris de la contestation de ces derniers mois. Il est clair qu’une partie de la population reproche à notre Président de ne pas être assez au contact des Français. Cela nous paraît donc être un double remède : à la fois montrer l’image d’un Président proche, quoiqu’un peu rigide du fait de sa composition cartonnée, mais également habituer les enfants à l’omniprésence et à l’omniscience du Grand Manager Bien-Aimé de notre Start-Up Nation Disruptive ».

La mesure devrait être débattue à l’Assemblée dans les mois à venir, afin de permettre une mise en place à la rentrée prochaine. Toutefois, certains au sein même de la majorité contestent l’ampleur de la mesure, jugée trop faible. Aurore Bergé déclare ainsi sur Europe 1 : « Il ne suffit pas d’habituer les enfants à l’image de notre Président, car il faut se rappeler qu’ils consomment peu et ne votent pas. Pourquoi ne pas imposer les répliques grandeur nature dans chaque foyer français ? »