Depuis plusieurs semaines, de nombreux débats ont eu lieu au sein de l’Assemblée Nationale à Paris. Différents textes concernaient l’obligation de reconnaître deux pratiques traditionnelles des Français, à savoir la chasse et la corrida.

Cette polémique a traversé les époques. Les gens ne peuvent comprendre la beauté de l’acharnement et de la torture artistiques des chasseurs et des matadors.

D’un côté, nous avons un regroupement, principalement masculin et dit viril, de tireurs d’élite et de videurs de cannettes qui se retrouvent dès l’aube pour une rencontre avec la nature. Ces hommes promènent leur fusil et leur gnôle dans les bosquets, à la recherche d’un magnifique animal à réguler. Malheureusement, ce n’est pas souvent un cerf, mais plutôt un cycliste, une famille, un enfant, le chien du voisin, un autre chasseur ou le pied-même du tireur. Mais toutes ces erreurs font partie de la tradition, de la beauté du sport. Que serait la chasse si tous les sangliers visés mouraient ? Et si tous ces sangliers étaient vraiment des sangliers ? Nous serions à mille lieux de l’origine même de la chasse.

De l’autre côté, nous avons un art en huis-clos. Une arène, un type déguisé en tapis oriental avec des oreilles de Mickey fondues et un taureau. Le but de cet homme en ballerines et chaussettes hautes ? Prouver qu’un animal qui meurt supplicié sous des coups d’épée et de banderilles ne souffre pas vraiment puisque c’est un art. Et puis, c’est joli à voir et on vous dit que la bête ne souffre pas, d’abord.

Une chance, l’Assemblée Nationale a voté. Ces deux joyaux du folklore français ne disparaitront pas. Dès lundi, chaque famille pourra inscrire ses fils aux premiers stages de corrida et chasse. La fierté du pays reviendra par la grande porte.

C.M.