Mais c’est en Syrie, on s’en bat les couilles. On laisse faire. On laisse Assad buter son peuple bien à l’aise. Allez on continue, c’est le grand débat ce soir, entre des candidats qui pour la plupart continueront à vouloir travailler avec Assad parce qu’il empêche 300 morts en Europe et est donc autorisé à en tuer des centaines de milliers chez lui.
L’attaque au gaz menée mardi matin dans le nord-ouest de la Syrie contre une ville tenue par les rebelles est un « test » pour la nouvelle administration américaine qui doit clarifier sa position vis-à-vis de Bachar el-Assad, a estimé Jean-Marc Ayrault.
« C’est un test, c’est pour cela que la France multiplie les messages, notamment aux Américains pour qu’ils clarifient leur position », a dit le chef de la diplomatie française sur RTL.
« Je leur ai dit ‘nous avons besoin d’y voir clair, quelle est votre position?' », a-t-il ajouté. « La position c’est de savoir si oui ou non les Américains soutiennent une transition politique en Syrie, ce qui veut dire qu’on organise cette transition, des élections et que la question du départ de Bachar el-Assad en tout état de cause à la fin de ce processus est posée ».
« Je n’ai pas eu de réponse de la part du (secrétaire d’Etat américain) Rex Tillerson, j’ai eu plus de clarté du général Mattis (le secrétaire américain à la Défense-NDLR) ce qui révèle des contradictions américaines, donc je ne fais pas de procès d’intention, je dis ‘il faut que vous clarifiez votre position, vous avez l’opportunité de le faire au Conseil de sécurité' » de l’Onu.
Quelques photos des députés et gens sympas qui ont rencontré le Hitler du 21ème siècle:
Gazages d’une famille complète à l’arme chimique ce matin. RIEN DE GRAVE, VRAIMENT RIEN DE GRAVE, CE N’EST « QU’EN SYRIE » ! RT PR DÉNONCER ! pic.twitter.com/Qq3Rz9EW4U
— Syria Charity (@SyriaCharity) 4 avril 2017