Enquête exclusive, encore un rebondissement dans ce que le web appelle désormais le DurifGate ! Une membre de la rédaction a été contactée par Edward Snowden et a depuis pu recoller les morceaux de la réelle histoire de Sylvain Durif, autoproclamé Christ Cosmique et nouvellement candidat à l’élection présidentielle française. Suivez l’enquête !
Sylvain Durif, ou Syloain Durif comme on peut le lire en occitant sur son état civil, est natif de Bugarach, petit village de deux cents âmes situé dans le célèbre massif des Corbières, dans le département de l’Aude. Si de nombreux vignobles parsèment cette région montagneuse et sont la source d’un vin rapeux de 14 degrés qui ravage la vue des plus de 12 ans, Sylvain Durif risque quant à lui de bien vite décuver en apprenant la nouvelle…
En effet, d’après une très récente déclaration d’Edward Snowden, Sylvain Durif serait en réalité un imposteur à la solde du célèbre magnat de l’immobilier : Donald Trump. « De Sylvain à Donald, il n’y a qu’un pas -littéralement », assure-t-il. En effet, si le futur président des Etats-Unis incarne aujourd’hui le stéréotype américain, on oublie bien souvent que le grand père Trump a été élevé en Allemagne, dans la petite ville rhénane de Kallstadt pour être exact. Quel rapport ? Attendez, il arrive.
Car pour aborder le lien entre Trump et Durif nous devons revenir à leurs origines de buveurs de Schnapps. Cette boisson allemande appréciée des petits comme des grands a en effet la singulière particularité de ne tirer ses origines qu’en trois endroits de l’Europe : en Pologne, Rhénanie Palatinat, et… à Bugarach !
Si les échanges entre la Pologne et la Rhénanie semblent naturels pour deux peuples parlant globalement la même langue barbare, on peut s’étonner de la transmission jusqu’à notre petit village de l’Aude. Le travail mené par notre journaliste pour cette enquête a permis d’expliquer cela. L’histoire révèle en effet que des révoltes des Bugarachiens déclenchées au XVIIIe siècle pour une augmentation de l’impôt sur le pastis ont conduit le roi Louis XV à les exiler vers un territoire appartenant à l’actuelle Pologne. Ivres de rage de se voir refuser leur boisson favorite, ils rejetèrent naturellement leur alcoolisme compulsif sur le Schnapps. Nos braves immigrés Français purent également profiter de l’occasion pour apprendre l’art des polonais de travailler le textile que l’Europe de l’époque s’arrachait. Et c’est bien là que le bas blessa. Accusés de voler le travail des honnêtes travailleurs Polonais, ils furent à nouveau reconduits vers leur village français après avoir été chassés jusqu’à la frontière de l’Allemagne de l’Ouest … en Rhénanie.
Mais ce n’est pas tout ! Que l’internaute impatient attende l’irruption dans l’histoire de Bruce Willis ! L’acteur Américain, bien connu pour son suicide héroïque dans le film Armageddon (désolé pour le spoiler, ndlr), est en effet né en mars 1955 dans la ville d’Idar-Oberstein, en Rhénanie. Son père, le soldat David Willis, était alors en service dans les renseignements, dans le contexte de pauvreté et de suspicion de guerre froide que l’on connaît. Ça y est, vous voyez venir la suite ?
C’est en allant acheter des Bretzel par un matin d’hiver où le froid mordait la bourse du gaillard plus enhardi que David croisa Friedrich Trump. Ils se croisèrent très exactement sur le seuil d’une boulangerie tenue par un dénommé Furiosi, descendant direct des bugarachiens par chacun de ses deux parents, eux-mêmes étant frère et soeur. Friedrich, alors chasseur de tête en affaires dans l’Est de l’Europe pour alimenter son bar à putes, trouva dans David un intermédiaire parfait pour une gestion saine de ses affaires sales et, ne nous le cachons pas, un redoutable partenaire de vidange de fûts de Schnapps. La relation entre les deux familles ne devait plus jamais se briser.
Le décor invisible pour les non initiés étant planté, Sylvain Durif entra en scène dans les années 2000. C’est lors du pélerinage en Pologne que chaque Bugarachien est amené à effectuer à l’aube de son 33e anniversaire qu’il rencontra Bruce, alors en plein tournage du quatrième opus de Die Hard. A nouveau et comme bien souvent, c’est par l’intermédiaire du Schnapps que les liens se nouèrent. Les deux compères devenus partenaires de boisson prirent alors conscience de leur aversion commune pour le soleil et de leur peau écaillée. Bruce Willis invita donc Sylvain à venir le visiter Outre-Atlantique.
A ce stade, la marche inexorable de l’histoire était désormais engagée. Froide et implacable comme une diarhée en hélicoptère.
En 2009, Sylvain Durif arriva à Manhattan et entra pour la première fois dans la Trump Tower, cette tour d’or et de lumière au 63e étage de laquelle Bruce Willis louait un appartement depuis 2006. C’est là, se croyant à tort à l’abri des caméras des franc-maçons, que Trump leur exposa sa stratégie visionnaire de magnat de l’immobilier : transformer Bugarach, pour en faire le Manhattan du 21e siècle. Sa méthode était claire et sans bavure : créer un buzz interplanétaire autour de cette petite bourgade pour y faire flamber les prix de l’immobilier. Il se montra particulièrement confiant sur les moyens de mener à bien son dessein machiavélique : jouer cartes sur table et assumer son naturel de reptilien nazi. Espèce à laquelle chacun des trois acolytes appartenait, comme le lecteur perspicace l’a déjà deviné à ce stade du récit. Face à l’incrédulité de ses deux partenaires, Donald insista et se lança un défi : briguer la présidentielle américaine en révélant au monde sa vraie nature. Après quelques discussions sauvagement animées, car on sait de source sûre que les reptiliens sont bissexuels, ils décidèrent de ne dévoiler que la moitié du personnage de Donald. Car comme Bruce l’expliqua, si les nazis étaient globalement bien acceptés parmi les Américains, les reptiles souffraient eux d’une mauvaise cote de popularité en Floride, Etat emblématique des Républicains. Sylvain, désormais convaincu, sauta dans la première soucoupe volante en direction de Bugarach pour aller s’y tricoter un pull en attendant l’échéance de la fin du monde de 2012.
Et c’est en 2012 à l’aube de la supposée fin du monde que Sylvain, que l’on appellera désormais Sissy, donna pour la première fois des interviews aux journalistes. On voit alors Sissy arborer un brushing que les plus lucides d’entre nous reconnaissent comme provenant d’une autre planète. L’opération fût un franc succès pour le reptile : le prix de l’immobilier augmenta graduellement à Bugarach depuis. Récemment galvanisé par le succès de Donald, Sissy brigue désormais un mandat de président de France et de Christ Cosmique !
Voici donc le fin mot de l’histoire qui permet enfin d’expliquer le comportement étrange de Sissy. Sylvain Durif est un reptilien nazi travaillant à la solde de Trump et de Bruce Willis. Qu’on se le dise !
NB : Comme vous vous en doutiez, Sylvain Durif n’est pas son vrai nom. Après de nombreuses recherches menées par la CIA à partir des deux principaux services de renseignements mondiaux que sont Interpol et Facebook, un nom tombe enfin. Coïncidence, il s’agit du parfait anagramme de Sylvain Durif, ou plus précisément de Syloain Durif (voir plus haut dans le dossier) : Dylan … Furiosi ! Son profil facebook est encore consultable, même s’il a été maquillé depuis l’annonce pour apparaître comme celui d’un étudiant lambda de l’université du Nevada. A cet égard, la rédaction semble utile d’ajouter que le Nevada est la patrie d’origine de Jenna Jameson, actrice X fervente défenseuse de Trump, dont les performances dans l’excellent film Deep Inside Jenna trahissent mal la nature reptilienne.
La rédactrice de l’article est consciente que la publication de ce contenu met en péril sa propre intégrité physique. Elle-même adepte des pratiques masochistes, elle tient à assurer ses détracteurs frileux de passer à l’acte que c’est bien dans cet espoir qu’elle l’écrit.
A l’heure où nous écrivons ces lignes, un communiqué de presse vient d’arriver à la rédaction nous signalant que Sylvain Durif serait un cousin germain de Romain Duris.