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mardi, mars 19, 2024

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Reconstruction (presque) à l’identique

En milieu de matinée, le vendredi 12 juin 2020, le sous-marin nucléaire d’attaque Perle était la proie des flammes.

Le navire, en IPER (Indisponibilité Périodique pour Entretien et Réparation) depuis 5 mois, était heureusement débarassé de son combustible nucléaire ainsi que de ses armes et autres systèmes de détection. Si l’on ignore encore les causes de l’incendie, on ne déplore aucune victime parmi les personnels à l’oeuvre à bord, ni parmi les pompiers. Il a tout de même fallu aux soldats du feu tout le reste de la journée pour éteindre l’incendie.

 

A l’issue des inspections, tout l’avant du sous-marin avait été détruit. Le navire, à la très haute valeur stratégique, semblait irréparable : les flammes avaient détérioré le revêtement de la coque ainsi qu’elles avaient déformé les structures, etc. Pourtant, une solution originale a été proposée et acceptée par le gouvernement.

En effet un autre sous-marin de la même classe, le Saphir, était en cours de démolition au même moment. Il fut décidé de conserver les parties préservées des deux navires pour les souder ensemble et disposer d’un bâtiment opérationnel dans des délais plus brefs et à moindre coût que si l’on lançait un SNA neuf.

 

Par Fotograf/Photographe/Photographer: Jean-Michel Roche — http://www.netmarine.net/bat/smarins/perle/photo01.htm, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=140254

 

Les opérations ont été vite lancées et nous pouvons désormais vous montrer ce à quoi le sous-marin réparé va ressembler. L’état-major de la marine se réjouit de récupérer un navire indispensable aussi rapidement car ce ne sont pas les missions qui l’attendent. Une hésitation concerne cependant le nom du navire : garde-t-il celui de Perle ? Va-t-il reprendre le nom Saphir ? Une fusion des deux noms est-elle envisageable ? Perphir serait à coup sûr préféré à Sale…

C’est toute la Marine nationale et, au-delà, la France entière qui salue le travail du chantier naval belge qui a remporté le chantier. Tous les citoyens de la République se félicitent qu’une solution technique viable ait pu être trouvée aussi vite et à si bas coût. Vive la Belgique ! Vive la France !

 

Ci-dessous, la vue du bâtiment tel que prochainement remis entre les mains de la DGA.

 

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