J’ai récemment découvert le site et la page Facebook Suavelos, qui ne signifie pas « transpirer à bicyclette » mais « d’un composé en *su–avelo-, signifiant littéralement : « bon vent » —> « bonjour, bienvenue ».
Et au bout de 2 minutes sur leur page, on réalise qu’on est dans un paradis de la connerie. Le genre d’endroit qui aurait réussi à rassembler tous les débiles d’extrême droite bourgeoise de France.
On remarque rapidement les termes habituels que ces esprits libres ont bien gobé comme des oies « islamogauchisme, journalopes, gauchiasse, soumis, fragile ».
On se demande ce qu’est le « gauchisme », un bon mot qu’ils ont bien appris comme des moutons puisque ça semble vouloir tout et ne rien dire.
Mais le mot qu’on retrouve le plus, c’est la mode, c’est FRAGILE
Fragile, c’est probablement le mot que je préfère. Fragile pour le débile d’extrême droite mal dans sa peau, c’est le mec qui trouve qu’on doit être ouvert d’esprit, le mec qui respecte les femmes et l’être humain en général. Si t’es humaniste, t’es un fragile.
Mais petit con de bourgeois d’extrême droite dégénéré par 10 générations de consanguinité, c’est toi le fragile.
Toi qui a tant peur des autres que tu dois t’armer, alors qu’il y autant de chance que tu sois tué par un djihadiste qu’en tombant de ton lit, c’est toi la tafiole mon vieux. C’est toi le fragile qui flippe qu’on lui viole sa France. C’est toi la tapette mon bonhomme. C’est toi Eric, Quentin, Michael, Jocelyn, Daniel, vous êtes les fragiles, ceux qui doivent se réfugier derrière la haine faute d’avoir des couilles.
Morceaux choisis de haine ordinaire complètement stupide.
Ce qui est intéressant (et interpellant) c’est que ces gens savent écrire et ont un discours construit, pour certains. Ils sont moins hard que le raciste de base au premier abord, mais c’est parfois beaucoup plus pernicieux… Du coup pour le coup, on a pas ici affaire avec des débiles qui sont xénophobes par leur manque d’éducation, mais on a des vrais malades mentaux. Qui ont, comme tous les malades mentaux, l’infinie conviction que ce sont les autres les fous, les fameux malades du gauchisme.