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vendredi, septembre 13, 2024

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Oh et puis merde.

Oh et puis merde.
Voilà, j’arrive en bout de course.
Je pense qu’on ne changera pas les gens. On ne changera pas un monde égoïste qui est broyé par la peur. On ne changera pas un monde médiatique et politique qui vit ses dernières heures et essaye de garder la face.
Aujourd’hui j’ai 28 ans et je me regarde dans le miroir, usé. Usé par la perte d’énormément d’énergie à essayer de faire changer un monde qui n’a pas envie de changer.
J’ai été déçu, fortement, par des tas de gens que je pensaient pleins d’idéaux. La plupart ne cherchent qu’à alimenter leur petite notoriété et à exister dans le débat public mais sans réelle volonté de rendre le monde meilleur. Sans jamais prendre le moindre risque.
Ces influenceurs des internets, ces politiques, ces journalistes, qui portent la cape du combat pour l’égalité mais cachent en dessous la même nature sombre que la plupart des gens.
La lâcheté généralisée d’un monde qui ne réalise pas qu’il va à sa perte.
Nos médias qui crient au réchauffement climatique à coups d’éditions spéciales entrecoupées de publicités pour le nouveau SUV.
Nos femmes qui crient #Metoo puis ferment leur gueules quand les porcs sont des copains.
Nos gens de gauche qui laissent faire une presse dégueulasse qui alimente la haine.
Nos médias qui ont protégé des tas de pourris en politique que des veaux ont réélu encore et encore.
La Belgique, particulièrement, est un petit pays de petits esprits où tous ceux qui ont le pouvoir sont résignés à se coucher devant les puissants.
On laisse faire partout des abominations par manque de courage.
La corruption et la collusion est partout.
Se prendre tout seul sur le coin de la gueule des tas d’actions en justice, des insultes, des manigances pour m’éjecter de partout, c’est trop.
Alors, chers lecteurs, amis, je vous souhaite de conserver la force de continuer à vous indigner. Moi elle m’a cramé.
Nordpresse continue, mais sans moi, ou au moins de loin. Envoyez un message si vous voulez reprendre un peu le machin de manière active.
C’est pareil pour Payknow, que je continuerai à superviser en m’impliquant le moins possible émotionnellement.
Je vais me concentrer sur les animations éducation médias dans les écoles et auprès des profs ainsi que mes autres jobs de developpeur web/consultant web. Et profiter de la vie avec les gens que j’aime.
Parce que les vents contraires sont si forts qu’il est extrêmement destructeur de s’acharner quand on est pas une machine. J’ai cru que je l’étais. Mais je suis au bout.
C’est une défaite et j’abandonne. Pour l’instant en tous cas, le temps de mettre un peu d’ordre et de pouvoir… juste survivre puisque globalement certains « sympathiques journalistes » essayent de me faire perdre des « clients » et partenaires ainsi que ceux de mes proches, c’est du délire et mort je ne servirai de toutes façons plus à rien.
Merci à tous ceux qui ont été là.
Continuez à vous indigner, continuez à leur péter les couilles. Ne laissez pas les méchants, les cyniques, les mauvais, continuer sans cesse à gagner.
Comme disait l’autre « Quand tous les dégoûtés seront partis, il ne restera plus que les dégoûtants ».
Je vous embrasse.

Vincent Flibustier.

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