Pendant près de 300 jours, Mons, capitale européenne de la culture pour l’année 2015, a été marqué par une culture régionale venant du monde entier, et de grandes constructions menées par le grand architecte Elio Di Rupo, digne des grands bâtisseurs du temps des pharaons. Pourtant, un projet fait tache en dehors de « The Passenger » (renommé depuis « Le Bardaf ») : la nouvelle gare SNCB de la ville.
Annoncée pour mi-2015, en plein milieu des festivités, les prévisions se sont ensuite tournées vers 2018-2019, avant d’apprendre l’interruption des travaux et la cession de contrat avec la société italienne qui s’en occupait. « Bien sûr, cette nouvelle est un véritable problème pour nous. », nous confie l’Imothep de Jemappes. « Mais nous voulons continuer les festivités de Mons 2015, en attendant l’ouverture de notre belle gare. » De nouvelles idées germent en ce moment dans la tête du bourgmestre : « Nous allons construire un musée de la côte de porc al’berdouille, ainsi qu’un musée du meuble Ikea ».
Problème : l’année 2015 se terminant ce 31 décembre, il sera difficile pour la ville de tenir ses promesses, puisque le titre de capitale reviendra à deux nouvelles villes, situées en Pologne et en Espagne. « Pas de souci ! » nous rassure le président du PS. « Nous sommes en train de faire passer in extremis au parlement une loi pour faire passer l’année civile à 1234 jours. Nous sommes prêt à créer un partenariat culturel avec la ville de Wavre, pour avoir les faveurs de Mr le Premier Ministre. » La décision devrait être prise dans quelques jours, mais les discussions devraient être assez vives. Mais si Paris vaut bien une messe, Mons 2015 vaut bien une gare, non ?
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