Pour accélérer la vaccination contre la COVID-19, le gouvernement belge avait besoin de plus de personnels qualifiés pour administrer les vaccins. Après avoir fait appel aux pharmaciens, M. De Croo demande l’aide des consommateurs d’héroïne. En effet, ceux-ci sont moins réticents et ont déjà une certaine expérience. « Il est vrai que nous avons une certaine expérience dans l’injection de produit, mais cela reste différent, nous avons l’habitude de nous piquer nous-même, et pas le bras de quelqu’un d’autre », déclare Nathan.
Pour combler cette lacune, le gouvernement a mis en place un stage entre toxicos. Ils auront chacun 10 doses d’héroïne à injecter à d’autres apprentis, de quoi permettre une formation de qualité. Le gouvernement espère également créer des vocations de médecin ou d’infirmier parmi les stagiaires.
Cette mesure a évidemment fait du bruit, notamment au sein du personnel hospitalier, qui est mitigé. D’un côté on qualifie l’action de « suicidaire » alors que d’autres trouvent cette solution « ingénieuse ».
Cette mesure permettrait d’augmenter de 20% le personnel qualifié partout en Belgique et de 95 % dans la région de Charleroi. Leur mission commencera courant du mois de mars.