La grève des terroristes, qui sévit sur notre territoire depuis le 22 mars 2016, fait toujours rage. Car depuis, plus aucune bombe n’a explosé en Belgique.
Le gouvernement a plaidé ce jour pour l’instauration d’un service minimum obligatoire. Le porte-parole du Ministre de l’Intérieur Koen Geens s’explique « Les actes terroristes sont un élément clef pour l’assise et la stabilité de nos démocraties. Ils permettent de conforter les citoyens face aux politiques liberticides que nous essayons de mener depuis des années, de renforcer la propagation de nos idées nationalistes et d’assurer la continuité du gouvernement par notre victoire aux urnes lors des prochaines élections. Il faut donc que les terroristes fassent leur travail et qu’ils recommencent à poser des bombes. »
Face au blocage, le gouvernement envisage de faire appel à l’armée. « Ils ont un savoir sans pareil en matière d’explosifs et pourraient eux-mêmes placer des bombes en attendant un retour à la normale. »
Du côté de l’opposition, la situation des grévistes indigne. « Les terroristes travaillent dans des conditions de travail extrêmement pénibles. Il est honteux, pour le gouvernement, de ne pas céder à leurs revendications. Les socialistes défendront toujours ces camarades travailleurs qui se tuent à la tâche et ne bénéficient d’aucune protection sociale ».
Pour rappel, les grévistes, représentés par la Centrale Générale des Terroristes Salafiste Djihadiste (CGTSD), réclament une diminution de la présence militaire et policière, source de stress pour les terroristes, le paiement d’une pension pour les veuves des kamikazes et un adoucissement des lois sur le commerce des armes et munitions.