Les hommes du groupe d’intervention de la gendarmerie nationale le savaient dangereux. Quelle ne fût pas leur surprise de découvrir un véritable bunker en plein 16ème arrondissement. Le quartier a été évacué pendant pas moins de 6 heures ce lundi matin entre 6 heures du matin et midi, suite à la perquisition mouvementée au domicile de Bernard de la Villardière, qui semblait déterminé à ne pas se rendre. le forcené, armé jusqu’aux dents, a accueilli les forces de l’ordre a coup de lance rocket et de kalashnikov. Certains pensent même l’avoir entendu s’écrier « Allah Ouekbar ». La thèse de la radicalisation islamiste du journaliste d’M6 n’est pas exclue. Il se savait surveillé pour une sombre affaire de proxénétisme depuis plusieurs mois. Le reportage de trop, sur la prostitution et le trafic de drogue dans les maisons de retraite au nord de Marseille, a eveillé les soupçons des enquêteurs qui ont remonté la filière jusqu’à une sois-disant pigiste d’enquête exclusive. Nattapong, une Thaïlandaise mineure que Bernard de La Villardière avait recruté lors d’un reportage à Pattaya, vendait ses charmes dans les résidences pour senior et les fournissait en crack par la même occasion . Au cours de ses reportages, Bernard de La Villardière, aussi appelé « Bédave » dans le milieu, s’était construit un réseau de prostitution et de trafic de drogue principalement entre la France, les Etats-Unis, la Thaïlande, l’Amérique du sud et les pays-bas. Il fournissait l’Europe entière par le biais de richissimes intermédiaires et ce depuis plusieurs années. Il serait à la tête d’une fortune colossale estimée à plusieurs milliards d’euros encore introuvable à ce jour. Une fois arrêté, sa seule requête aurait été de se faire soigner, « aidez moi je suis malade » aurait-il répété plusieurs fois avant de monter dans le fourgon qui l’a conduit, en début d’aprés-midi, à la maison d’arrêt de Fresnes. Il risque la réclusion criminelle à perpétuité.
